Humeurs de saisons

9 avril 2015

Pas très original tout ça mais bon....

Je crois bien que comme beaucoup de mes contemporains, mon humeur varie en fonction des saisons.

Je m'en suis rendue compte depuis que le soleil et le printemps se pointent enfin. J'ai l'impression de sortir du tunnel. Un long tunnel tout froid et tout gris, sans rien de joli au mur. L'hiver a été particulièrement difficile, et je ne parle pas là de météo.

Des grands-parents sur le déclin, des proches qui ne vont pas bien, des tensions entre les personnes que j'apprécie, une personne proche qui semble s'éloigner inexorablement, une fichue grippe qui m'a ratatinée pendant quasi trois semaines... Même les fêtes de fin d'année n'ont pas réussi à me donner de l'élan. Moi qui adore cette période d'habitude, là je n'y étais pas, mais alors pas du tout.

Dommage colatéral à ces mois grisouilleux : +4kg sur la balance. Et oui, je compense comme je peux!

Et puis là, depuis quelques jours, oserais-je même dire une ou deux semaines, ma météo interne s'eclaircit, suivant la météo extérieure. Pourtant les choses n'ont pas franchement évolué. Mes grands-parents sont toujours (et plus que jamais) sur le déclin, certains proches autour de moi souffrent sans que je puisse rien y faire, les tensions ne semblent pas s'être apaisées, l'éloignement est toujours de rigeur, j'ai toujours mal aux côtes depuis la grippe...

Me voilà en plein dedans : je vis de l'intérieur le principe de la relativité.

Si ma météo interne se règle à ce point sur la météo externe, il va peut-être falloir songer à déménager dans un pays où le climat est plus clément... ou bien garder en tête cette notion de relativité quand les frimas de l'hiver reviendront!

"Vous reprendrez bien un peu de soleil pour faire passer tout ça?"